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La FTC a lancé une enquête antitrust sur les activités cloud de Microsoft
Tandis que Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

Le , par Stéphane le calme

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9  0 
La Federal Trade Commission (FTC) s'apprête à lancer une enquête sur les pratiques anticoncurrentielles de Microsoft dans le domaine de l'informatique dématérialisée, alors que le régulateur américain continue de poursuivre les grandes entreprises technologiques dans les dernières semaines de la présidence de Joe Biden. La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers les plateformes de ses concurrents, selon des personnes ayant une connaissance directe de l'affaire.

Notons que, le mois dernier, Microsoft a accusé Google de mener des « campagnes fantômes » visant à affaiblir sa position auprès des régulateurs en finançant secrètement des groupes de pression hostiles.


Microsoft, acteur incontournable du cloud, et le contexte de l'enquête

Avec son service Azure, Microsoft occupe une position dominante sur le marché du cloud computing, rivalisant directement avec Amazon Web Services (AWS) et Google Cloud. Ces services sont essentiels à de nombreuses entreprises et organisations, fournissant des solutions de stockage, de traitement de données, et d’intelligence artificielle.

Cependant, cette domination suscite des inquiétudes, notamment en ce qui concerne les conditions contractuelles imposées par Microsoft, les coûts de migration vers des plateformes concurrentes, et l’interopérabilité des services. De nombreux concurrents et clients dénoncent des pratiques qu’ils jugent anticoncurrentielles.

Cette enquête intervient dans un climat de durcissement mondial contre les pratiques des Big Tech. En Europe, Microsoft a déjà fait l'objet de critiques similaires concernant ses pratiques de licence et son intégration de produits comme Teams dans les abonnements Microsoft 365. Ces pratiques ont été perçues comme une tentative de verrouillage du marché, nuisant aux concurrents et limitant les choix pour les consommateurs.

Aux États-Unis, les autorités antitrust semblent vouloir emboîter le pas à l’Union européenne, renforçant leur vigilance sur les marchés numériques. Si cette enquête est confirmée, elle pourrait s’inscrire dans une série d’efforts visant à garantir une concurrence équitable dans l’économie numérique.


Le dernier coup de la présidente du FTC sous le mandat de Biden

La FTC examine les allégations selon lesquelles Microsoft abuse de son pouvoir de marché dans le domaine des logiciels de productivité en imposant des conditions de licence punitives pour empêcher les clients de transférer leurs données de son service cloud Azure vers les plateformes de ses concurrents, selon des personnes ayant une connaissance directe de l'affaire.

Parmi les tactiques examinées figurent l'augmentation substantielle des frais d'abonnement pour ceux qui quittent l'entreprise, l'imposition de frais de sortie élevés et l'incompatibilité présumée de ses produits Office 365 avec les services cloud de ses concurrents.

La FTC n'a pas encore demandé officiellement de documents ou d'autres informations à Microsoft dans le cadre de l'enquête, ont déclaré ces personnes.

La remise en cause des pratiques commerciales de Microsoft dans le domaine du cloud constituerait le dernier coup de force de Lina Khan, présidente de la FTC, à l'encontre des grandes entreprises technologiques. Khan, qui est devenue l'ennemie publique de la plupart des négociateurs de Wall Street, devrait être remplacée après l'entrée du président élu Donald Trump à la Maison-Blanche l'année prochaine.

Si le successeur de Khan n'adoptera peut-être pas une position aussi ferme, on s'attend à ce que les candidats potentiels continuent de cibler les entreprises de la Big Tech, qui ont suscité l'ire des deux partis à Washington. Le parti républicain a accusé les plateformes en ligne de censurer les voix conservatrices.

La décision de lancer une enquête formelle interviendrait après que la FTC a demandé aux acteurs du secteur et au public de lui faire part de leurs commentaires sur les pratiques commerciales des fournisseurs de services de cloud computing. Les résultats obtenus en novembre de l'année dernière ont révélé que la plupart des réponses soulevaient des préoccupations en matière de concurrence, a déclaré l'agence à l'époque, notamment en ce qui concerne les pratiques en matière de licences logicielles qui limitent la possibilité d'utiliser certains logiciels dans les écosystèmes d'autres fournisseurs de services d'informatique en nuage.

La FTC a également mis l'accent sur les frais facturés aux utilisateurs qui transfèrent des données hors de certains systèmes sur le cloud et sur les contrats de dépenses minimales, qui offrent des remises aux entreprises en échange d'un niveau de dépenses déterminé.


Microsoft a également fait l'objet d'un examen minutieux de la part de régulateurs internationaux sur des questions similaires

L'autorité britannique de la concurrence et des marchés (Competition and Markets Authority) enquête sur Microsoft et Amazon après que son homologue Ofcom a constaté que les clients se plaignaient d'être « enfermés » dans un fournisseur unique, qui offre des remises pour l'exclusivité et facture des « frais de sortie » élevés pour quitter l'entreprise.

Dans l'UE, Microsoft a évité une enquête formelle sur ses activités de cloud computing après avoir conclu en juillet un accord de plusieurs millions de dollars avec un groupe de fournisseurs de cloud computing rivaux.

En 2022, la FTC a intenté une action en justice pour bloquer l'acquisition par Microsoft du fabricant de jeux vidéo Activision Blizzard, d'une valeur de 75 milliards de dollars, car elle craignait que l'opération ne nuise aux concurrents de Microsoft dans le domaine des consoles Xbox et des jeux sur le cloud (cloud games). Un tribunal fédéral a rejeté la tentative de blocage de la FTC, qui a fait l'objet d'un appel. Entre-temps, une version révisée de l'accord a été conclue l'année dernière après avoir été approuvée par la CMA britannique.

Une lecture critique des motivations et des impacts

L’annonce d’une enquête potentielle soulève plusieurs questions fondamentales. D’une part, elle reflète une prise de conscience des régulateurs face aux déséquilibres croissants dans le secteur technologique. D’autre part, elle met en lumière les limites du cadre réglementaire américain actuel, souvent critiqué pour sa lenteur et son inefficacité face à des entreprises mondialisées et technologiquement avancées.

Cependant, certains analystes remettent en question la véritable portée de ces actions. Les géants comme Microsoft disposent de moyens financiers et juridiques considérables pour repousser les enquêtes ou les traduire en négociations. En outre, les régulateurs risquent de se heurter à la complexité technique des services cloud, rendant difficile une régulation réellement efficace.

Enfin, il est légitime de s’interroger sur l’impact potentiel pour les entreprises clientes. Une régulation plus stricte pourrait conduire à une augmentation des coûts ou à des restrictions dans l’offre de services, affectant directement les utilisateurs finaux.

Les dépenses consacrées aux services cloud ont atteint 561 milliards de dollars en 2023

Depuis sa création il y a 20 ans, l'infrastructure et les services de cloud computing sont devenus l'une des activités les plus lucratives des grandes entreprises technologiques, qui externalisent le stockage de leurs données et l'informatique en ligne. Plus récemment, la demande de puissance de traitement pour la formation et l'exécution de modèles d'intelligence artificielle a donné un coup d'accélérateur à cette évolution.

Les dépenses consacrées aux services cloud ont atteint 561 milliards de dollars en 2023 et le cabinet d'études de marché Gartner prévoit qu'elles passeront à 675 milliards de dollars cette année et à 825 milliards de dollars en 2025. Microsoft détient une part de marché d' environ 20 % sur le marché mondial du cloud, derrière le leader Amazon Web Services qui détient 31 %, mais presque le double de Google Cloud avec 12 %.


Microsoft accuse Google de financer des campagnes pour la discréditer auprès des décideurs politiques

La rivalité entre le trio et les petits fournisseurs est féroce. Le mois dernier, Microsoft a accusé Google de mener des « campagnes fantômes » visant à affaiblir sa position auprès des régulateurs en finançant secrètement des groupes de pression hostiles.

Microsoft a également affirmé que Google avait tenté de faire échouer son accord avec les fournisseurs de cloud de l'UE en leur offrant 500 millions de dollars en espèces et en crédits pour qu'ils rejettent l'accord et poursuivent leur action en justice.

[QUOTE=Microsoft]Cette semaine, un groupe d'astroturf organisé par Google, l'Open Cloud Coalition, est lancé. Il a pour but de discréditer Microsoft auprès des autorités de la concurrence et des décideurs politiques, et d'induire le public en erreur [ndlr. l'astroturfing est un faux travail de terrain qui vise principalement à influencer l'opinion publique et qui est généralement financé par des entreprises et des entités politiques pour façonner l'opinion]. Google s'est donné beaucoup de mal pour dissimuler son implication, son financement et son contrôle, notamment en recrutant une poignée de fournisseurs de cloud européens pour servir de visage public à la nouvelle organisation. Lorsque le groupe sera lancé, Google, d'après ce que nous savons, se présentera probablement comme un membre de second plan plutôt que comme un leader. Il reste à savoir ce que Google a offert[/ndlr. l'astroturfing est un faux travail de terrain qui vise principalement à influencer l'opinion publique et qui est généralement financé par des entreprises et des entités politiques pour façonner l'opinion]...
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Avatar de elaia
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 10:10
Avant de se plaindre, peut-être fallait-il commencer par éviter certaines augmentations? Rapport annuel Mozilla 2023 : le salaire de la PDG monte en flèche malgré une baisse de la part de marché de Firefox
11  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 7:35
C'est la fondation Mozilla qui est en sursis, pas le navigateur. On comprend aisément que les cadres n'aient pas envie de se retrouver au chômage au vu du contexte économique.
9  0 
Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 15:09
Citation Envoyé par denisys Voir le message
Une bonne raison pour essayer et adopter , des navigateurs européens , tel que :
  • Opera
  • Vivaldi
Dans l'idée oui, mais Opera est devenu chinois il y a quelques années. Et forcément ça a levé beaucoup d'interrogations sur la vie privée des utilisateurs


Un autre point important est que les Opéra et Vivaldi sont basés sur Chromium, là ou Firefox et ses dérivés ont leur propre moteur. Sinon on aura un monopole et ça ne sera pas une bonne chose je pense.
8  0 
Avatar de emilie77
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:46
Google:
- search
- analytics
- cloud
- android
- chrome
- gmail
- maps
- news
- calendar
- contacts
- google apps
- drive
- youtube
- photos
- ...

Ce n'est pas trop?
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 19/12/2024 à 1:22
« Google gagne plus d'argent avec Windows que Microsoft. Littéralement »
Je trouve qu'il y a un gros biais de raisonnement : d'un côté on parle de l'argent rapporté par les recherches Google, de l'autre, bien que ça ne soit pas clair, il semble question de ce que rapporte la vente de licence windows, et peut-être avec les gains des recherches Bing.
Il faut comparer ce qui est comparable: Windows est un système d'exploitation, Google search est un moteur de recherche. Google ne gagnent pas d'argent parce que ses utilisateurs sont sous Windows, Google gagne de l'argent parce qu'ils établissent un profil publicitaire de ces recherches, et ça rapporte pareil que ça soit fait sous Windows, Linux, MacOS, Android ou autre. De même, les recherches Bing rapporte de l'argent pas parce que on le fait sous Windows, mais par ce qu'on l'utilise. Si les parts de marché de Bing sont minuscule face à Google search, être sous Windows n'y changera rien.
Si par contre on parle du fait que le moteur de recherche maison peine à s'imposer face à Google search même "à la maison" et que Google tire la majorité des recettes liées aux recherches sous Windows, bien plus que Microsoft, là oui, la comparaison marche.

Et Microsoft n'est pas à plaindre, nul doute que pousser Teams, Office365 et autre produit au travers de Windows a bien fait les affaires de Microsoft et que ça n'est pas compter ici (sans oublier les ventes liés de licences Windows sur plus de 90% des PC qui doit rapporter un fric monstre). J'ai plus l'impression que le PDG est triste que les investissements dans Bing et Open AI ait pas suffit à imposer Bing même en agissant vicieusement au travers de Windows (comme forcer la main de l'utilisateur sur le navigateur et pousser ses produits par des bandeaux et paramètres par défaut). Pour ma part, Microsoft peut ranger ses violons, y a beaucoup trop de casseroles pour avoir de l'empathie.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 20/11/2024 à 16:51
Elle a également déclaré qu'il serait plus difficile d'assurer la sécurité de Chrome.
Cette blague. Firefox n'est pas sûr donc ?

Ça permet surtout de mieux contrôler l'utilisateur par tous les angles :
  • la recherche
  • la navigation
  • le système

Autant dire quasiment tout passe par chez-eux qu'une façon ou d'une autre. C'est sûr que supprimer une de ces briques, c'est une perte de revenu colossale pour Alphabet et aussi une perte de contrôle du web.
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Avatar de NotABread
Membre actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2024 à 15:14
Imaginons que Google doit se séparer de Chrome, qui peut racheter ?
D'ailleurs, parlerait-on de Chrome et Chromium ou seulement de Chrome ? Chromium sert de base à de nombreux dérivés. Si Google le garde, il pourrait faire pression pour pousser son agenda ou entraver les efforts du repreneur de Chrome. Si Chromium est aussi vendu, le nouveau propriétaire gagnerait un incroyable pouvoir pour pousser ses "nouvelles techno du future web".

Ca ne va pas être vendu à petit prix et il faudra que le racheteur inspire la confiance (donc avec les politiques anti Chine, inimaginable que les Etats-Unis laissent un groupe chinois s'en emparer).
J'imagine qu'il serait difficile pour Microsoft de racheter Chrome sans que les régulateurs ne réagissent.
Je doute que Nvidia fera une offre, pas impossible mais c'est pas leur coeur de métier.
Est-ce que Apple voudrait maintenir une application en dehors de leur écosystème ? Stratégiquement, ils pourraient fermer Chrome à ses plateformes pour inciter les gens à passer aux iDevice, mais ça leur ferait aussi une très mauvaise image auprès des utilisateurs restant sous Windows et Android.
Je verrai peut-être Amazon, Facebook ou X Corp s'en emparer, mais je doute que la vie privée des utilisateurs ne s'améliore sous leur égides (sachant qu'elle n'est déjà pas glorieuse avec Google)
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 18/04/2025 à 12:57
Ah, un début de prise de conscience ?
Une vingtaine d'années, qu'il a fallu ?

À peu près pareil que pour interdire aux juges de réclamer une preuve que le mercure, ce n'est pas bon pour les poissons.

La nuisance de Google ne s'arrête pas là.

Chez nous, il y a beaucoup de médecins que ça ne dérange pas d'avoir leur adresse mail chez gmail.com, histoire de montrer le caractère sacré du secret professionnel.
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Avatar de Daïmanu
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/04/2025 à 14:38
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Chrome a gagné équitablement : David Hansson estime que Chrome s'est imposé comme navigateur dominant en offrant une meilleure expérience utilisateur, et non par des acquisitions opportunistes ou des pratiques déloyales ;
Pas vraiment d'accord avec cet argument. Sans nier les qualités de ce navigateur, on rappelle qu'énormément d'installateurs de logiciels sur Windows offraient un bouton (coché par défaut) "Installer Google Chrome". Je n'ai aucun chiffre, mais ça ne m'étonnerait qu'à moitié que beaucoup de gens l'utilisent sans se rendre compte.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/05/2025 à 9:07
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Google paie Mozilla et Apple pour que Google Search reste le moteur de recherche par défaut de Firefox et de Safari. Google verse environ 18 milliards de dollars par an à Apple et environ 450 millions de dollars par an à Mozilla. Selon une analyse de Bloomberg, en 2021, « ces paiements représentaient 83 % des revenus de Mozilla ». Pourtant, Firefox connaît une lente descente aux enfers depuis la dernière décennie, avec un nombre d'utilisateurs en baisse.
Apple est blindé, même sans le paiement de Google l'entreprise n'aurait pas de mal à payer les développeurs qui travaillent sur Safari.
C'est pareil pour Microsoft et le navigateur Edge.

Comment la fondation Mozilla dépense ces 450 millions par an ?
Parce qu'avec ça tu peux payer beaucoup d'ingénieurs pendant des années. (en plus il y a des gens qui travaillent bénévolement sur Firefox, il y a des contributeurs qui ne sont pas salariés de Mozilla)
Il doit y avoir des gens qui ne servent à rien et qui sont beaucoup trop bien payé.
C'est comme si des cadres d'une ONG avaient des gros salaires, ce ne serait pas normal.

=======
Google donne de l'argent pour que son moteur de recherche soit le choix par défaut dans des navigateurs.
Pourquoi en cas de rachat de Chrome, Google arrêterait de payer ?
Un autre moteur de recherche paierait pour être le choix par défaut dans Firefox, Opera, etc.
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